C’est une médecine connue et utilisée en Chine (1,4 milliard d’habitants) et, de façon plus ou moins prononcée, dans tous les autres pays d’Extrême-Orient (le Japon, les deux Corée, l’Indonésie, les Philippines, la Malaisie, le Vietnam, le Laos, le Cambodge, la Thaïlande,) soit au total plus de deux milliards de personnes…
Intrinsèquement, comme pour toutes les médecines des pays de civilisation ancienne, il s’agit d’une « naturopathie »…
• Pas seulement parce que ses remèdes sont issus des 4 règnes (minéral, végétal, animal et humain)
• Mais aussi et surtout parce qu’elle est ancrée dans des lois et des principes universels : le Taoïsme, et plus anciennement encore, le Yi King. Ces deux philosophies qui existent depuis plus de 5 000 ans, c’est-à-dire depuis la fin du Néolithique, sont à la base de la cosmologie et de la culture chinoises, et confèrent à sa médecine la caractéristique holistique qui l’a rendue si populaire.
Grâce à ce fondement holistique et à l’approche globale qui en découle, la médecine chinoise a vocation à prendre simultanément en compte les « trois trésors » constitutifs, selon elle, de l’homme : le « Shen » (l’esprit), le « Qi » (l’énergie) et le « Jing » (la forme physique).
Son art vise à rétablir l’harmonie à l’intérieur de chacune de ces trois sphères, ainsi que dans leur influence réciproque, de façon à ce que l’élan joyeux de vie caractéristique de la bonne santé puisse se manifester pleinement.